Dès lors qu’il est consommé de manière « raisonnable », c’est-à-dire pour le seul plaisir de son parfum à la fin d’un repas, par exemple, le café n’est pas nocif. Il en va autrement si l’on dépasse quatre à cinq tasses par jour, soit 400 à 500 milligrammes de caféine.
Une fonction de réveil
Pour ce qui est des avantages d’une consommation « normale », chacun connaît sa vertu première : le café permet de se réveiller rapidement, la caféine étant présente dans le cerveau environ cinq minutes après avoir bu une tasse comme le relate le site spécialisé en dosettes et autres capsules compatibles de café Mister-Capsule.com. Ses effets perdurent pendant six à huit heures.
La caféine agit en effet sur les neurorécepteurs, comme l’adénosine, ce qui permet de se sentir bien « réveillé » et facilite également la concentration. C’est pourquoi d’ailleurs elle est présente parfois dans certains médicaments pour contrebalancer un éventuel effet de somnolence.
Les scientifiques ont par ailleurs noté de longue date que la caféine contracte les vaisseaux sanguins, ce qui aide à chasser la migraine. A petite dose, toujours, elle peut aussi agir au niveau des bronches pour les dégager (effet bronchodilatateur).
On ne négligera pas quelques petits inconvénients souvent constatés même en cas de consommation inférieure à 4 ou 5 tasses. Boire du café une heure avant de se coucher retarde l’endormissement et dégrade la qualité du sommeil. Mais la nature étant « bien faite », le cerveau réagit dans la plupart des cas en augmentant la sécrétion des hormones favorables au sommeil lors du coucher.
Attention au cœur !
Quand on dépasse les 400 à 500 milligrammes de caféine au quotidien, a fortiori chez les individus jeunes ou présentant déjà des risques dus à une alimentation déséquilibrée et un mode de vie à risque (tabagisme), les petits inconvénients peuvent alors se transformer en dangers.
A des insomnies fréquentes, s’ajoutent de vrais soucis au niveau du rythme cardiaque (tachycardie). Sur le long terme, des risques d’infarctus et d’hypertension artérielle ont été mis en évidence.
Des questions d’autant plus inquiétantes sur le long terme que des chercheurs ont établi que certaines personnes présentaient des carences au niveau des enzymes censées « détoxifier » l’organisme, et qui permettent en temps normal d’amoindrir les effets de la caféine, voire de l’éliminer.
Attention enfin aux informations mal détaillées… S’il est vrai que des scientifiques ont démontré que des doses de caféine d’au-moins 500 milligrammes par jour préviennent les pertes de mémoire chez les souris âgées, il n’y a aucun élément pour l’heure qui prouverait que la consommation de café pourrait être efficace chez l’homme pour éviter la maladie d’Alzheimer. Les chercheurs en effet ne savent pas encore pister les neurones dégénérescents.