Par amour du café, on opte pour le café en grains équitable

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Café en grains issus du commerce équitable

Le café est la première matière agricole échangée dans le monde. C’est aussi le produit le plus commercialisé après le pétrole. L’industrie du café représente plus 120 millions d’emplois, dont 25 millions de familles de petits producteurs. À cause du cours du prix du café en bourse, une grande partie de ses familles n’arrive même pas à couvrir leurs coûts de production. Elles ont besoin de sécurité, et nous avons besoin d’elles. Le commerce équitable intervient pour garantir une rémunération supérieure aux coûts de production, et aider les petits producteurs à faire face aux enjeux de l’avenir.

Par amour du café

Avant même d’expliquer en quoi le commerce équitable est essentiel pour assurer la survie de la boisson la plus consommée au monde après l’eau, nous devons vous le faire savoir : le café en grains équitable est le meilleur café au monde. Peu-importe votre façon de boire le café, par amour pour celui-ci, vous ne pouvez pas le consommer sous une autre forme.

Avant de pouvoir commander des cafés en grains sur Malongo.com, il faut commencer par planter des caféiers. Les méthodes utilisées pour chacune des étapes de fabrication du café ont un rôle crucial sur sa qualité.

La plantation

Un des premiers éléments qui influencent la saveur du café en grains est l’environnement dans lequel il est planté. Les plantations en plein soleil du Brésil et du Vietnam exploitées par les grosses entreprises présentent de nombreux défauts : utilisation d’intrants chimiques, recours à l’irrigation… Un processus qui, en plus de nuire fortement à l’environnement et à la survie de l’industrie du café, impacte ses saveurs. L’agroforesterie, méthode utilisée par les plus petits producteurs, avec l’aide d’entreprise comme Malongo (d’où le fait que nous les mentionnant plus haut), permet une exploitation durable du café et préserve sa richesse.

La récolte

Il existe deux méthodes de récolte des cerises de café :

  • La cueillette, consiste à cueillir à la main les fruits à maturation. C’est la méthode traditionnellement utilisée dans les exploitations familiales de café.
  • L’égrappage est un procédé mécanique qui consiste à secouer les arbustes pour faire tomber les fruits. La technique coûte moins cher que la cueillette, mais est bien moins qualitative. En effet, les cerises issues d’un même arbre n’ont pas le même niveau de maturité.

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L’extraction

Maintenant que les fruits sont récoltés, il faut extraire les grains de café. À nouveau, on trouve deux techniques :

  • La méthode sèche, consiste à étaler les cerises au râteau et à les placer au soleil. On attend plusieurs semaines, jusqu’à ce que les fruits deviennent marron, pour séparer mécaniquement les grains de café.
  • La méthode humide, plus traditionnelle, est celle utilisée après la récolte en cueillette. Il faut prendre le temps de dépulper à la main les cerises et les mettre en fermentation dans l’eau. Ce n’est qu’après cette étape, que les grains sont mis à sécher. Cette méthode permet d’éveiller les arômes contenus dans le café en grains.

La torréfaction

C’est l’étape la plus critique dans la fabrication du café. La meilleure manière de la réaliser est de placer le café en grains dans un grilloir cylindrique muni d’un tambour et chauffé par le dessous à 200 degrés. La torréfaction est un art que les exploitations familiales de café pratiquent à la perfection.

Les enjeux du café en grains équitable

La méthode utilisée dans les exploitations familiales pour produire le café en grains est la seule méthode qui peut fonctionner à long terme. Tandis que les grosses entreprises proposant du café à prix cassé s’investissent dans l’agriculture intensive, les conséquences de leurs méthodes de production commencent à apparaître. D’ici 2050, on estime qu’il faudra doubler, voire tripler la surface actuellement dédiée à la culture de café, pour répondre à nos besoins. Or, pour obtenir de nouvelles surfaces, il faut avoir recours à la déforestation. Avec les enjeux de réchauffement climatique, cette option est à proscrire. Nous sommes donc obligés de nous tourner vers les exploitations traditionnelles de café et leurs méthodes de production respectueuses de l’environnement.

Au lieu d’augmenter la surface de plantation de café, on peut enrichir les sols à l’aide de l’agroforesterie. Malongo l’avait fait en 2014 dans ses plantations, permettant d’enrichir les sols de 410 à 2.393 tonnes d’azote. Cela permet d’éviter l’apport d’engrais azotés, agressifs pour les sols et la biodiversité, et d’économiser des dizaines de milliers de mètres cubes d’eau.

Mais sans soutien technique et financier, les exploitations familiales ne pourront pas continuer de produire leurs cafés en grains si qualitatifs. Voilà l’enjeu du commerce équitable. En se tournant vers des cafés en grains certifiés Fairtrade, plutôt que vers du café premier prix, on permet aux petits producteurs de continuer leur activité tout en bénéficiant d’une rémunération décente. Le commerce équitable est la seule solution pour que le café continue d’exister. Alors, par amour du café, on opte pour le café en grains équitable.

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